
Directrice de créations indépendantes et fondatrice de plusieurs projets d’envergure, je me définis avant tout comme une bâtisseuse de sens. Mon univers se situe à la croisée de l’art, de la stratégie, de l’image et de la transmission. Depuis plus de vingt ans, je cultive une approche exigeante, intuitive et profondément humaine des projets que je mène.
Mon parcours m’a permis de traverser des territoires multiples : six années au sein de la télévision genevoise Léman Bleu TV, où j’ai affûté ma compréhension des médias, du langage visuel et du rythme narratif ; puis quatre années dans la plus grande étude d’avocats de Genève, Lenz & Staehelin, où j’ai enrichi ma rigueur, ma précision et mon sens de l’éthique. Cette diversité d’expériences m’a dotée d’un sens stratégique aiguisé, que je mets aujourd’hui au service de projets artistiques, culturels ou institutionnels.
Mon travail s’articule autour d’une recherche constante d’équilibre entre l’innovation, l’impact et la responsabilité. Qu’il s’agisse de produire des interviews, de penser une œuvre, de piloter un projet ou d’accompagner une vision, je veille à rester à l’écoute profonde de mes partenaires, des publics et des enjeux du monde contemporain.
Transmettre est au cœur de ma démarche. Je considère qu’un projet ne prend pleinement vie que s’il génère du lien, du savoir, du sens partagé. C’est pourquoi j’accorde une importance particulière à la pédagogie, à l’accompagnement des jeunes, et à la création d’espaces où les idées circulent et s’incarnent.
En tant que co-fondatrice de Le Registre 16/9 une société dédiée à la formation, à l’innovation et au développement durable dans le secteur de la construction, ainsi qu’au conseils, je m’engage à promouvoir des pratiques responsables et novatrices. Le Registre vise à valoriser les savoir-faire, à encourager la transmission intergénérationnelle et à intégrer les principes du développement durable dans chaque projet.
Le Registre 16/9 – que j’intègre volontiers dans ma méthodologie – nous rappelle que perdre nos savoirs, nos gestes, notre mémoire créative, c’est perdre une part de notre territoire intérieur. Chaque acte formateur qu’il soit dans le milieu artistique, dans le milieu de la construction ou autre, qui disparaît laisse une faille dans notre culture, une absence dans notre héritage. C’est pourquoi je suis fière de la création du Registre 16/9 qui encourage un cercle vertueux et inclusif pour des processus de création qui soient à la fois exigeants, formateurs et profondément ancrés dans une conscience collective.
Le Registre 16/9 nous enseigne que perdre nos savoirs en matière de construction revient à rompre le lien intime qui nous lie à notre territoire. notre demeure, nos créations humaines qui nous rassemble.